Un concours des femelles bouchères de bonne tenue

Prenez deux éleveurs, un boucher, un représentant d’un groupement professionnel ou d’un abattoir et vous obtenez l’un des deux jurys chargés d’attribuer les prix pour le concours de femelles bouchères présentées au salon Tech Élevage ! Sous le chapiteau des animaux, Régis Guibert, président de la section Viande de la FDSEA 85, fait l’appel pour la constitution des deux jurys qui vont juger les imposantes vaches, sagement logées dans les rangées du fonds délimité par d’épaisses barrières. Le premier jury se chargera des races parthenaise et blonde d’Aquitaine ; le second évaluera les races charolaises et limousines. Les jurés déambulent entre les rangées et observent les vaches pour déterminer les différents prix.
En quelques heures, la messe est dite : les jurys ont rendu leurs classements et commencent alors d’autres discussions. Celles qui conduiront ces « belles vaches » à changer de propriétaires, puisque les acheteurs (bouchers, représentants des enseignes de la grande distribution) vont très vite faire leurs offres aux éleveurs.

La remise des plaques

Le soir même, sur le grand ring de présentation est annoncé le classement (voir tableau ci-dessous) du concours des femelles bouchères. La soirée commence par un mot de remerciement de Régis Guibert à l’attention des éleveurs, rendant hommage à leur travail et à la présence des 51 animaux malgré le contexte sanitaire incertain. C’est ensuite Lionel Gréau, président de Vendée Qualité, qui a remercié la présence des partenaires et notamment celle, historique, de Système U et des autres opérateurs, artisans bouchers et autres enseignes commerciales. Il a conclu son intervention par un clin d’œil en direction du concours de Meilleurs apprentis de France (Maf) Boucher, dont les prix avaient été remis deux heures auparavant sur ce même grand ring.
On a alors commencé la remise des plaques aux éleveurs récompensés, en concluant par la remise de la distinction comme Grande championne dans chaque race. Celle-ci revient au Gaec Le Petit Bois, pour les blondes d’Aquitaine ; au Gaec Le Moulinet pour les charolaises ; au Gaec Bocalim pour les limousines et au Gaec Maison neuve pour les parthenaises.

Yvelise Richard