bandeau_pub

« Vachement fertile »

« Vachement fertile », c’est le nom d’une application d’intelligence artificielle (IA) imaginée par des étudiants et qui a eu la préférence du jury d’Agreen Défi. Cinq autres groupes ont ainsi participé à ce challenge inscrit pour la première fois dans le cadre de Tech Élevage. Il s’agissait d’élaborer un outil IA adapté aux besoins des éleveurs. Jeunes (écoles vétérinaires, BTS et licences agricoles) et professionnels ont d’abord échangé afin de repérer les attentes et problématiques sur lesquelles il était pertinent de travailler et de proposer un outil IA. Après une journée et demie de travail, les six groupes ont présenté leurs prototypes, accompagnés de partenaires (Crédit agricole, Idele, Orange business). Le jury composé d’experts du numérique (Aurélie Beaupel, consultante ; Cédric Seguineau, directeur du Grand défi de la robotique agricole ; Nathalie Gosselin, élue yonnaise) et du président de la chambre d’agriculture Pays de la Loire, François Beaupère, ont retenu la proposition « Vachement fertile » car elle mobilise « une question humaine, la charge mentale de l’éleveur, et répond à l’amélioration de la qualité de vie des éleveurs »

Quand inséminer 

Cette application imaginée par cinq étudiants est une aide à la gestion des chaleurs des vaches en limitant les heures d’observation de l’éleveur. L’objectif est « d’indiquer précisément quand l’insémination peut avoir lieu en repérant les chaleurs de façon plus précise que les outils déjà existants ». L’IA imaginée s’appuie sur des données techniques existantes extraites des robots de traite, des caméras de surveillance et de podomètres, mais aussi de signaux comportementaux ou physiologiques (acceptation des chevauchements, écoulements vulvaires…).

Les autres travaux exposés portaient sur l’adaptation des animaux au stress thermique ; la gestion du pâturage et du risque parasitaire ; l’optimisation de la recherche des aides financières ; la formation des éleveurs à certains gestes vétérinaires ; l’optimisation de la consommation d’eau des bovins. 

« Certaines propositions devront être creusées », diront les membres du jury retenant « la belle dynamique au service des agriculteurs »

Catherine Baty